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Interféromètre VIRGO



EGO, l'Observatoire gravitationnel européen, situé dans la campagne près de Pise dans la municipalité de Cascina, a été créé il y a 20 ans (11 décembre 2000) par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et par l'Institut National Italien de Physique Nucléaire (INFN). Le laboratoire NIKHEF (Pays-Bas) a rejoint le laboratoire en 2007 avec le statut d'observateur et début 2021 en tant que membre.




Virgo est un grand interféromètre construit par une collaboration internationale pour détecter les ondes gravitationnelles de l'univers ; les ondes gravitationnelles sont un effet prédit par la théorie de la relativité générale d'Einstein.




L'interféromètre gravitationnel Virgo

La collaboration Virgo se compose de plus de 280 physiciens et ingénieurs de 20 groupes de recherche européens différents : six groupes du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en France ; huit à l'Institut national de physique nucléaire (INFN) en Italie ; deux au Nikhef en Hollande ; MTA Wigner RCP en Hongrie ; le groupe POLGRAW en Pologne ; l'Université de Valence en Espagne ; et l'Observatoire gravitationnel européen, EGO, le laboratoire hébergeant le détecteur Virgo près de Pise en Italie, financé par le CNRS, l'INFN et le Nikhef. EGO apporte son soutien à la maintenance du site et de ses infrastructures ; s'occupe de la gestion du centre de calcul pour l'analyse des données. Cet organisme promeut et finance certaines des activités de recherche et de développement du domaine expérimental et théorique de la recherche sur les ondes gravitationnelles en Europe.




Il existe d'autres détecteurs d'ondes gravitationnelles similaires à Virgo dans le monde : en particulier les deux détecteurs LIGO à Hanford et Livingston aux États-Unis, également de grands interféromètres avec des bras de 4 km de long, dans les données desquels en 2015 il a été enregistré pour la première fois le passage d'une onde gravitationnelle (GW150914), découverte conjointement par les collaborations LIGO et Virgo. Cette découverte lui a valu le prix Nobel de physique décerné en 2017.




L'interféromètre Virgo tire son nom de l'amas de la Vierge qui se compose d'environ 1 500 galaxies dans la constellation de la Vierge et se trouve à environ 50 millions d'années-lumière de la Terre.


Interféromètre VIRGO






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